Devant l’impossibilité de pouvoir tenir son Congrès à la salle Atlas d’Alger, en raison de la présence d’un nombre considérable d’opposants qui ont procédé dés la matinée de jeudi, à la fermeture des portes d’accès, Moussa Touati n’a pas pour autant baissé les bras et a donné rendez-vous aux congressistes dans un hôtel du complexe Matarés de Tipasa. C’est ainsi que, durant la nuit de jeudi à vendredi, les travaux ont pu être menés et des décisions ont été prises. Parmi ces dernières, la réélection de Moussa Touati au poste de président du parti. Investi par la voie d’une déclaration signée par les congressistes attestant de leur choix, Moussa Touati n’a, toutefois, pas fini avec ses déboires avec ses opposants. Non seulement l’adoption des statuts du parti n’a toujours pas été faite, mais le risque de voir son dossier rejeté par les services du ministère de l’Intérieur reste probable. En effet, si l’autorisation de tenir son Congrès à la salle Atlas a bel et bien été accordée, sa délocalisation risque, en revanche, d’engendrer le rejet des résultats de cette rencontre par les services du ministère de l’Intérieur. Chose qui est à craindre pour cette formation, en proie à des contestations sérieuses en son sein et où la crise semble latente. D’ailleurs, lors de la dernière conférence de presse tenue par Moussa Touati, les relents de la mésentente entre le président et les contestataires étaient visibles. Soubresauts, passe d’armes, accusations réciproques… alimentent régulièrement la chronique d’un FNA qui donne l’impression de patiner dans un climat de turbulences avérées que tente de minimiser, autant que faire se peut, M.
Moussa Touati.