Aït Yahia Moussa a soif également

Partager

Comme nous l’avions rapporté dernièrement, et bien que des budgets colossaux aient été dépensés pour mettre un terme à cet épineux problème, de nombreux villages à Aït Yahia Moussa sont toujours privés d’eau potable. Le retard causé dans la distribution d’eau potable à Tafoughalt vers les quartiers d’Izaâvadhène, Idemichène et d’autres hameaux voisins, a mobilisé les villageois qui ont procédé à la fermeture, hier, de la mairie. « C’est un problème que nous avions déjà discuté avec les autorités en mai dernier. Des promesses et des garanties nous avaient été données quant au règlement de ce problème en recourant à un programme de distribution équitable pour tous les villages. Malheureusement, ce n’est pas le cas. La situation est devenue plus compliquée avec l’arrivée des grandes chaleurs. On nous a dit aussi, qu’à la mi-août, il y aura un projet de raccordement à partir de Draâ El Mizan, mais on n’y croit plus parce que rien n’a encore été engagé dans ce sens. Nous n’avons pas eu une goutte d’eau depuis vingt jours », nous dit un contestataire. Ce manque est signalé dans tous les quartiers de ce village de plus de cinq mille habitants. Il faut rappeler que ce versant Ouest est alimenté à partir des forages de Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda) et que le village de Tafoughalt est situé au bout de la chaîne, c’est pourquoi la quantité d’eau qui lui arrive est souvent insuffisante. De leur côté les responsables locaux justifient ce manque par le délestage quotidien d’électricité. « Nous avons d’énormes problèmes à réguler cette distribution. Quand il n’y a pas de courant électrique, tout est à l’arrêt. Une fois le pompage lancé c’est l’interruption et il faudra encore attendre des heures pour redémarrer tout le système », nous a répondu à ce sujet un élu à l’APC. Aujourd’hui, une réunion sera programmée au niveau de la daïra pour trouver des solutions à ce problème, a-t-on appris auprès de la même source.

A. O.

Partager