Il est un des chanteur dont la production ne laisse pas indifférent. Oujerih puisque c’est de lui qu’il s’agit revient dans cet entretien sur son dernier album paru mars dernier. Il revient également sur sa carrière riche de 12 albums.
Pouvez-vous nous parler de votre dernier album?
Mon dernier album intitulé Thilelli, du prénom de ma fille, est sorti le 21 mars dernier, il contient six chansons. J’y ai inclus une chanson Chaâbi, pour la première fois, et une autre du style Rap, en collaboration avec un rappeur algérien qui vit en France. C’est le fait marquant de cet album.
Pourquoi vous avez choisi le 21 mars comme date de sortie de votre album ?
J’ai choisi cette date car c’est le jour de mon anniversaire et aussi celui du début des mes 10 ans de carrière.
Vous parlez de 10 ans de carrière, alors que vous avez sorti votre premier album en 1998, ça doit donc faire14 ans, non?
C’est vrai, j’ai sorti mon premier album en 1998, mais j’ai arrêté jusqu’à l’an 2000 où j’ai fait mon deuxième album. En 2002, j’ai produit mon troisième et à partir de là jusqu’en 2012, j’ai travaillé sans arrêt jusqu’à cet album que j’ai sorti en mars dernier. Donc, si on fait les comptes, ça fait 10 ans de carrière.
Vous pouvez nous parler brièvement de votre carrière?
Bien sûr, entre 1998 et 2012, j’ai produit en tout 12 albums et deux DVD. Pour le style, je suis connu et demandé dans celui du rythme et du « spécial fêtes ». Néanmoins, dans mon dernier album, comme je vous l’ai déjà dit, j’ai inclus le style Chaâbi, en plus du duo avec un rappeur. Pour les sujets que j’ai traités, ils ont le plus souvent trait aux thèmes sociaux tels que l’amour, l’amitié…
On a vu récemment, beaucoup de chanteurs participer à des productions cinématographiques, une expérience dans ce domaine vous tenterait-elle ?
Oui, j’ai pensé à cela, d’ailleurs, récemment, une boite cinématographique m’a proposé un rôle.
Parlez-nous de vos tournées lors de la dernière saison estivale et durant le mois de Ramadhan ?
Comme chaque été cette année, j’ai fait beaucoup de galas, notamment à Tizi-Ouzou, où j’ai animé un gala au mois de Ramadhan à la Maison de la culture, à Bouira, à Béjaïa et à Alger. J’ai animé un gala à Illoula Oumalou, le 1er septembre dernier, lors de la clôture du festival de la robe Kabyle, ainsi qu’un autre le 27 août au village Mezguen en clôture du festival des plantes médicinales. Cela, sans compter les fêtes de mariage que j’anime un peu par tout en Kabylie.
Un dernier mot à votre public…
Un grand bonjour à tous mes fans, que j’estime beaucoup. Je leur dis que c’est grâce à eux que j’existe et j’espère qu’ils continueront à me soutenir pour encore donner plus.
Entretien réalisé par
R. Arkam