Des journées de formation à l’ex école paramédicale

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L’institut National de la formation supérieure des sages-femmes de Tizi-Ouzou (ex-école paramédicale) a abrité pendant trois jours, des sessions de formation dont le thème est la prise en charge du diabète et ses principaux facteurs. En effet, ces trois journées de formation ont été organisées par le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec la direction de la formation continue, l’Institut national de la formation supérieure des sages femmes de la wilaya de Tizi-Ouzou ainsi que celle du Centre Hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou et cela concerne plusieurs wilayas. « Cette action s’inscrit dans l’application du programme national qui concerne plusieurs wilayas habituellement concernées : Tipaza, Tamanrasset, Laghouat, Medea, Tizi-Ouzou, Ilizi, Ghardaïa, Bouira, Tiaret, Boumerdès, Chlef, B.Boureridj, Sétif, Mila et Alger », nous a expliqué monsieur Haddad Directeur de l’Institut. Par ailleurs, cette session qui s’est étalée du 1 au 3 Octobre a comme but la prise en charge totale du diabète, d’autant plus que le pourcentage des personnes atteintes de cette maladie chronique est très élevé dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Des médecins généralistes du CHU de Tizi-Ouzou ont assuré des cours de diabétologie. Ces trois journées de formation ont été également animés par un groupe de professeurs du CHU de Tizi-Ouzou : les Professeurs, Ouarden, Salah Mansour, Khalfouni et Lakabi, qui ont expliqué l’origine de cette maladie, ses aspects et diagnostics et ses facteurs de risque cardiovasculaires. Les professeurs et les médecins ont procédé à une analyse de cette maladie concernant les différents types de diabète et leurs différents traitements. Hier, à la clôture de ces trois jours de formation, les professeurs ont rappelé et insisté sur la nécessité de sensibiliser le médecin avant le malade et de former des médecins généralistes pour qu’ils puissent bien prendre en charge les patients diabétiques dans leurs régions respectives, leur évitant ainsi de se déplacer systématiquement à l’hôpital de Tizi-Ouzou.

R.Arkam

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