Les forces combinées de sécurité accentuent encore leur pression, depuis la veille du week- end dernier, sur de nombreux maquis du sud-est de Boumerdès.
Selon des sources concordantes, l’ANP et d’autres structures annexes de sécurité encerclent, particulièrement, les zones sensibles d’Ouadja et d’Oued Larabaâ, relevant respectivement des communes limitrophes de Cap-Djinet et Sidi Daoud. Durant ces quatre derniers jours, ajoutent nos sources, pas moins de trois casemates de l’ex-GSPC y ont été démolies. Ces tanières, fréquemment utilisées comme entrepôts d’engins explosifs, contenaient au moment de leur découverte des quantités de denrées alimentaires et un nombre important de téléphones portables. Par deux fois, dans la même période, et ce, au niveau de la première commune citée, de violents accrochages ont eu lieu entre une patrouille militaire et un groupuscule sanguinaire. Les détachements locaux de sécurité ont, par conséquent, renforcé le bouclage des coins suspects. « Les terroristes sont là terrés quelque part. Ils ne pourront nullement nous échapper », jurent des éléments faisant partie de l’une des patrouilles de l’ANP qui participent à cette opération. Celle-ci est confiée, a-t-on précisé à un contingent militaire, épaulé par des brigades de la BMPJ qui se relaient dans leur tâche spécifique. Une stratégie similaire à celle ayant permis déjà depuis janvier 2013, à la mise hors d’état de nuire d’au moins 25 éléments de l’ex-GSPC, suite à des engagements des services locaux de sécurité dont les plus spectaculaires ont eu lieu à Keddara, Timezrit et l’axe Bouzegza-Lakhdaria.
Salim Haddou