Le FFS projette une conférence économique et sociale

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C’est aujourd’hui que le FFS clôturera son université d’été qui dure, depuis jeudi, au camping familial «Anissa Tours» de Souk El Tenine, dans la wilaya de Béjaïa. 

L’ouverture officielle de cette rencontre, organisée sous le slogan « les forces de l’avenir », a été faite par le premier secrétaire national, Ahmed Betatache. Tout en annonçant la tenue prochaine d’une conférence économique et sociale qu’animeront, outre les cadres du parti, des experts qui débattront des problèmes socio-économiques vécus par le pays, l’orateur avait fait un tour d’horizon sur la situation actuelle du pays, en mettant en avant le dysfonctionnement et le blocage des institutions étatiques qui ne sont, a-t-il dit, pas gérées normalement. Cette situation, selon Betatache, fait craindre le pire au pays, notamment en ce qui concerne la situation sécuritaire au niveau des frontières, ce qui menace l’unité et la souveraineté nationales. Il rappellera le consensus auquel appelle le FFS qui ne consiste pas en la pérennité du régime mais plutôt en la recherche d’une alternative démocratique. Il s’était ensuite livré au torpillage des corrompus, en disant que les récents scandales ne sont que la partie apparente de l’iceberg. Il a également incriminé l’Etat en disant que le FFS avait tiré la sonnette d’alarme bien avant la justice milanaise. Il enchaînera en reprochant à celui-ci de ne pas vouloir régler la crise multidimensionnelle que vivent les Algériens, alors qu’il dispose d’une importante manne financière. M. Betatache, lors de son intervention, était entouré du Docteur Hallat, M. Ali Laskri et Melle. Ichalamen, tous trois membres du présidium du parti, alors que les deux autres membres de l’instance présidentielle étaient, semble-t-il, retenus par des affaires personnelles. Consacrée aux jeunes, aux femmes et aux mouvements sociaux, l’édition de cette année a regroupé 300 militants, représentants 38 fédérations wilayales du pays. Elle s’est tenue, comme avait tenu à souligner le premier secrétaire, à la veille d’une rentrée sociale et politique très difficile et dans un contexte et une situation jamais vécus par le pays. Pendant trois journées, les présents ont débattu des questions d’actualité en relation avec les thèmes des trois ateliers de travail programmés lors de cette session, axés essentiellement sur la jeunesse, les femmes et les mouvements sociaux. Mohamed Hennad, politologue, Zoubir Arous, sociologue et Hocine Haroun, président de l’APW de Tizi-Ouzou ont animé une conférence traitant du rôle de la société civile dans la construction d’une alternative démocratique. « Au FFS, nous estimons que la société civile doit jouer un rôle moteur dans la construction d’une alternative démocratique. C’est la raison pour laquelle nous lui avons consacré un atelier », dira Youcef Aouchiche, chargé de communication du parti, qui répondait aux sollicitations de la presse. Il se dira très satisfait du nombre de présents, particulièrement des cadres et députés du parti et surtout de la réussite de l’édition de cette année, consacrée aux forces de l’avenir.      

A. Gana    

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