Le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, Mohamed Talbi, a fait savoir, hier, sur les ondes de la radio Chaine III, que « les candidats à la prochaine élection présidentielle auront le même traitement ». Cette déclaration a pour essence, le souci de l’administration de mettre tous les candidats sur le même pied d’égalité. Aussi, pour appuyer la décision des autorités de ne privilégier aucun des candidats, qu’elle qu’en soit sa couleur politique, Mohamed Talbi a ajouté que « la loi a prévu des dispositions obligeant les agents de l’administration à une stricte neutralité à l’égard des candidats », et que par conséquent, « tous ceux qui se rendront coupables d’une quelconque faille auront à payer cher ». Par ailleurs, concernant la demande exprimée par plusieurs candidats pour la mise en place d’une « commission indépendante », avec pour mission de surveiller le scrutin d’avril prochain, le même responsable a indiqué que cette requête n’avait « aucun sens ». Et afin d’argumenter cette fin de non recevoir à cette demande, Mohamed Talbi a fait savoir que « les dernières élections législatives et locales se sont déroulées dans une totale transparence ». En revanche, pour ce qui est de l’éventuelle présence d’observateurs étrangers le jour du scrutin, Mohamed Talbi a indiqué que « pour l’heure, cette question n’est pas encore tranchée ».
F. Z.