Dans la matinée d’hier, une trentaine d’ex-travailleurs de l’Entreprise publique de transport urbain de Bouira (ETUB), ont tenu un sit-in devant le siège la wilaya de Bouira afin de dénoncer leur licenciement qu’ils jugent injustifié et abusif. Selon les protestataires, c’est le 30 janvier dernier, en se rendant à leur lieu de travail, qu’ils ont été empêchés d’y accéder. « On nous a signifié sèchement que nous étions renvoyés ! », s’indignera un chauffeur de bus. Par la suite, un ex-employé qui s’estime « lésé » dans ses droits, notera le fait que la décision de leur licenciement est « injustifiée et illégale ». « De quel droit ce monsieur décide de nous mettre à la porte ? C’est parce qu’on a fait grève ? Eh bien, autant que je le sache, le droit de grève est un droit constitutionnel », fera-t-il remarquer. Dans la foulée, il nous a montré un document, dans lequel, il est clairement indiqué que ces employés avaient sursis leur mot d’ordre de grève et ceux désireux regagner leur lieu de travail, pouvaient le faire. Nos interlocuteurs assurent que leur directeur applique la politique de « la terre brûlée » et qu’il souhaite, selon eux, se venger. « Il n’a qu’un seul but, celui de nous faire payer notre grève ! C’est un despote et un tyran », ont-ils martelé. De son côté le directeur de l’ETUB de Bouira s’est refusé à tout commentaire.
R. B.
