Les intendants de l’Éducation nationale ont tenu, hier, plusieurs sit-in au niveau des directions de l’éducation à l’échelle nationale. En grève depuis quatre mois, les intendants de l’Éducation ne décolèrent pas. Ils maintiennent toujours leur mouvement de protestation jusqu’à la prise en charge du plus «important» point figurant dans leur plate-forme de revendications, à savoir la prime pédagogique. «Toutes les wilayas du pays ont adhéré à ces rassemblements, ce qui prouve la détermination des travailleurs à faire aboutir leur droit», a affirmé hier, M. Nouaouria Mustapha, président du comité national des intendants de l’éducation affilié à l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation (UNPEF). L’interlocuteur a fait état de quatre rassemblements régionaux qui seront observés, demain, dans les wilayas d’Alger, Souk-Ahras, Relizane et Ouargla. «On ne va pas faire marche arrière, jusqu’à la satisfaction de notre plate-forme de revendications», a lancé M. Nouaouria. Ce dernier a estimé que la ministre de la tutelle a reconnu la «légitimité» de la revendication relative à la prime pédagogique, mais en vain. «Si la tutelle est incapable de répondre favorablement à cette doléance, elle doit nous laisser aller vers les autorités qui peuvent régler cette situation», a souligné M. Nouaouria. Ladite organisation syndicale a dénoncé ce qu’elle a appelé «la manipulation» de la ministre de l’Éducation nationale qui a affirmé que «le dossier de la prime pédagogique des intendants est au niveau du Premier ministre, alors que ledit dossier concerne la prime d’encadrement», a martelé la même source.
Samira Saïdj