Marche des corps communs et ouvriers professionnels

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Des centaines de travailleurs, notamment de la catégorie des corps communs et ouvriers professionnels, exerçant dans les secteurs de l’éducation, de la santé de l’enseignement supérieur, des collectivités locales et autres administrations publiques ont marché hier, dans les rues du chef-lieu de wilaya, à l’appel de la Coordination de wilaya du SNAPAP, pour réitérer aux pouvoirs publics leurs revendications socioprofessionnelles. Ces protestataires revendiquent, principalement, «un décret d’application de l’abrogation de l’article 87-bis, la révision du statut particulier, la révision du régime indemnitaire et du statut général de la fonction publique», lit-on dans une déclaration du SNAPAP, transmise à notre rédaction. En outre, ces manifestants, qui brandissaient tout au long de leur marche qui s’est ébranlée de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya, des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Une vie chère, un salaire médiocre», «allocation familiale = ligne rouge», exigent «l’intégration des syndicalistes et des travailleurs suspendus pour leurs activités syndicales et le respect de ces dernières (activités syndicales)». Par ailleurs, ces travailleurs, qui ont observé un mouvement de grève de deux jours (5 et 6 mai), rejettent en bloc le nouveau Code du travail, la nouvelle définition du SNMG, tout en affichant une opposition farouche à la diminution des allocations familiales. «Peut-on vivre avec un salaire de 14 000 DA par mois en 2015 ?», s’est interrogé l’un de ces travailleurs.         

Boualem Slimani 

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