L’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) a organisé hier, un rassemblement de protestation devant la direction de l’éducation de la wilaya d’Alger. Après une bonne période d’accalmie, le secteur de l’éducation renoue avec les actions de protestation organisées par les travailleurs de ce secteur pour exiger la prise en charge de leurs revendications. Hier, les travailleurs de l’éducation et de la formation ont tenu un sit-in devant la direction de l’éducation, pour exprimer leur ras-le-bol quant à «l’injustice de l’administration», ont lancé les protestataires. Ces derniers ont déploré la non-prise en charge de leurs doléances, depuis une année. Il s’agit de la nécessité de respecter le droit de toutes les catégories des travailleurs de l’éducation et de la formation de se défendre avant de prendre les décisions de suspension, «en tenant compte des procédures formelles», a plaidé l’UNPEF. La même organisation syndicale a dénoncé les décisions de mutation qu’elle a qualifiées d’«abusives», à l’égard des travailleurs qui ne sont pas protégés par l’administration, a martelé le syndicat. Ce dernier a appelé le département de la tutelle à mettre un terme aux pratiques de l’administration du secteur qui «ciblent à réprimer les activités syndicales des adhérents de l’UNPEF, notamment les membres des bureaux exécutifs», a-t-il exigé. Ladite formation syndicale a mis en avant, également, la nécessité d’accélérer l’opération d’installation du comité de wilaya des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation. «On doit rattraper le retard accusé dans la mise en place de ce comité afin de pouvoir attribuer aux nécessiteux leurs primes», selon l’UNPEF.
Samira Saïdj