Le ministère de l’Éducation nationale vient d’annoncer le prolongement de la période des inscriptions par internet, des candidats aux examens des trois cycles de l’éducation, jusqu’au 30 novembre prochain. Une mesure qui, selon la première responsable du secteur, vise à permettre au plus grand nombre de candidats libres de s’inscrire aux épreuves du Baccalauréat, suite aux réclamations qui lui sont parvenues par ceux qui n’ont pas pu s’inscrire, faute des perturbations dans les réseaux internet enregistrées récemment. À noter que la coupure du câble internet sous-marin de fibre optique Annaba-Marseille a coïncidé faut-il le noter, avec le lancement de l’opération des inscriptions aux examens des trois cycles de l’éducation (BAC, BEM et examen de fin du cycle primaire), à travers le site de l’office national des examens et concours (ONEC). Sur un autre volet, le ministère de l’Éducation nationale a instruit les directeurs des établissements scolaires à ne pas permettre aux élèves qui passeront les examens trimestriels, à partir de la semaine prochaine, de quitter la classe de composition jusqu’à expiration de temps réservé à chaque examen. En réponse à une question d’une députée du FFS, qui trouve que l’égalité entre les enfants n’est pas assurée dans ce créneau, la ministre de tutelle a affirmé que son département s’attelle à donner la chance à tous les enfants de 5 ans de s’inscrire dans les classes préscolaires. «Le nombre d’élèves et des classes préscolaires a sensiblement augmenté cette année par rapport à 2014 dans les écoles primaires. Et ce, bien que le préscolaire, dans la loi, n’ait pas un caractère obligatoire. Mais l’État veut le développer et le généraliser dans le souci justement de donner les mêmes chances à tous les enfants», a expliqué la ministre, avant d’ajouter : «L’année en cours recense 496 254 élèves préscolaires, soit 77 106 de plus par rapport à 2014». Interpelée aussi sur une question posée par le député du RND, Houari Boukercha, qui a estimé qu’il était nécessaire d’engager des enseignants spécialistes dans l’apprentissage des matières préscolaires, à savoir le sport, la musique et le dessin afin de fournir un enseignement de qualité à ce propos la ministre a répondu que ces matières sont exigées dans la loi. «L’enfant doit maîtriser, dès le primaire, les connaissances essentielles lui permettant de poursuivre son cursus scolaire. Les matières préscolaires contribuent à forger sa personnalité. Toutefois, la loi exige un enseignant unique pour ces matières, sauf pour les langues étrangères. Ces enseignants ont été d’ailleurs, formés dans toutes ces matières, chapeautés par des inspecteurs», explique-t-elle. Pour ce qui est des programmes culturels, Mme Benghebrit a signalé qu’une commission intersectorielle mixte a été chargée d’adapter les programmes culturels dans les écoles, les suivre et les évaluer. «Nous avons signé une autre convention avec le secteur de l’environnement et nous attendons de faire de même avec le ministère des Sports», a-t-elle encore indiqué.
L.O.CH