Depuis vendredi, l’entreprise chargée du confortement de la falaise du cap a entamé les travaux de déroctage. À longueur de journée, y compris le week-end, la RN9 est fermée en alternance d’une demie heure pour permettre aux usagers de passer par groupe afin d’éviter des blocages. Malgré cela, les travaux de déroctage engendrent des files de véhicules d’un côté comme de l’autre de la voie, pouvant s’allonger jusqu’au carrefour menant vers la ville d’Aokas, du côté Est, et jusqu’à la cité Bensaïd (Tichy) du côté Ouest. En fin de compte, le chantier n’a été mis en place que ce début du mois de décembre alors qu’au lendemain de la catastrophe, en février dernier, le ministre des Travaux publics, qui s’était déplacé sur les lieux, avait déclaré que des décisions ont été prises, lesquelles consistent en des travaux d’urgence et d’autres à long terme. Son directeur de wilaya avait souligné que le travail se fera par intermittence avec possibilité de déviation de la circulation par le chemin intercommunal menant de Tala Khaled via Timêrest vers Tizi N’Berber. Le confortement se fera par la suite, a-t-il ajouté par des ancrages et injection de ciment expansible. La première opération prévoyait de traiter tout le site surplombant la route, en purgeant tous les blocs instables soit en les éclatant, soit en précipitant leur chute. Pour ce faire, on devait recourir à l’usage du ciment expansif et non pas à l’explosif, pour gonfler et détruire les roches menaçantes. Masi hélas, probablement pour des difficultés extraprofessionnelles ou pour d’autres considérations, les travaux n’ont été entamés que ces jours-ci. Ne dit-on pas qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire ? L’essentiel que le projet soit achevé avant la saison estivale pour éviter des désagréments aux nombreux touristes qui fréquentent la région.
A. Gana