Hommage aux militants de la cause amazighe

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Dans la matinée de vendredi dernier, une cérémonie d’hommage et de recueillement à feu Mbarek Aït Menguellat, Amar Ould Hamouda et Salah Aït Mhand Saïd, a été organisée par le comité du village Ighil Bouamas, en collaboration avec les associations Mbarek At Menguellat et Tamazight d’Ighil N Sedda, sur la route d’Aït Allaoua dans la commune d’ Iboudrarène.

Ces trois hommes militants de la cause amazighe ont été assassinés en 1956. Ainsi, avant que le cortège ne se dirige vers Aït Allaoua, des gerbes de fleurs ont été d’abord déposées sur les tombes de Bacha Mustapha, militant connu de la démocratie et de l’amazighité terrassé par une crise cardiaque le 08 août 1994, Ouahioune Djaffar et Kamal Ould Hamouda assassinés par l’hydre islamiste terroriste le 10 mai 1996 à l’intérieur du lycée Si Hacene Outaleb à Beni Yenni. Ensuite, la foule très nombreuse, précédé par de petits enfants portant l’emblème national, s’est arrêtée devant la stèle érigée en 2014 où plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées en hommage à ses martyrs. Arrivée (la foule) sur la route d’Aït Allaoua, une chorale a interprété une chanson de Taleb Rabah «ma tecfam ay igudar». Après cela, ce sont les proches de ces trois martyrs- le fils de Mbarek Aït Menguellat, le frère de Amar Ould Hamouda et le cousin de Salah At mhend Saïd -ainsi que d’autres invités et personnalités- la directrice de la culture, le fils de Dda Salem At Ali, un autre militant, et plusieurs présidents d’APC de la région, à leur tête un des organisateurs, en l’occurrence Lekhel Abdeslam, maire d’Iboudrarène, entre autres- qui se sont succédés et ont pris la parole pour rappeler aux présents le combat mené et le sacrifice consenti par ces trois grandes figures de la régions qui ont commencé leur combat très jeunes. Par ailleurs, deux poètes de la région, Kader et Dahman, ont déclamé chacun un poème en hommage à ces militants et intellectuels qui ont donné leurs vies pour tamazight et l’indépendance de l’Algérie. Pour clôturer la cérémonie, une waâda a été offerte à la foule, à Ighil N Wammas, village natal de Mbarek Aït menguellat, au siège de l’association qui porte son nom.

M. B

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