Il subsiste encore ces lancinants problèmes liés à la rareté de l'eau potable, au manque du transport public de voyageurs et le non-raccordement de certaines habitations construites dans le cadre de l'aide à l'habitat rural au réseau électrique ainsi qu'à celui de l'assainissement.
Même si le village de Rodha (à 7 kms du chef-lieu communal d’Ath Mansour) a bénéficié dernièrement, de l’alimentation en gaz de ville au profit d’une cinquantaine de foyers, il n’en demeure pas moins que beaucoup de carences y sont recensées, et ce, au grand dam de ces quelque 600 habitants composant ce petit village, situé à l’extrême Est de la wilaya de Bouira. En effet, il subsiste encore ces lancinants problèmes liés à la rareté de l’eau potable, au manque du transport public de voyageurs et le non-raccordement de certaines habitations construites dans le cadre de l’aide à l’habitat rural au réseau électrique ainsi qu’à celui de l’assainissement. Si l’on commence par le problème de l’eau potable, la localité de Rodha souffre le martyre avec la pénurie de cette ressource, ô combien importante pour la vie de tous les jours. Le projet de raccordement de la commune d’Ath Mansour aux eaux du barrage de Tilesdit traîne en longueur depuis des années, et les habitants, notamment ceux du village de Rodha, le payent chèrement. Dans cette dernière bourgade, l’eau demeure inexistante au niveau du réseau de distribution de l’eau potable, et ce sont toujours les citernes de la commune qui « étanchent » la soif des villageois. Néanmoins, cela reste insuffisant, puisque bon nombre d’entre eux se voient contraints d’acheter des citernes à 800 da le remplissage! Le transport public de voyageurs n’est toujours pas assuré de et vers ce patelin, nonobstant le fait que certains transporteurs sont originaires de ce village! Les habitants sont, par conséquent, obligés de louer des taxis clandestins pour les différents besoins (déplacement en famille, évacuation d’un malade,…). Le raccordement des nouvelles habitations aux réseaux de l’électricité et de l’assainissement fait aussi défaut. C’est dire que les conditions pour une vie meilleure ne sont pas encore réunies dans ce village, et c’est bien dommage pour Rodha.
Y. Samir

