D’hous se sent marginalisée

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Les habitants de Dhous, une localité du nord d’El-Esnam, sise à 13km au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ne savent plus à quel responsable s’adresser pour lui soumettre les problèmes qu’ils endurent. Ils attendent l’intervention des autorités locales, depuis bien des années afin de mettre un terme à leur calvaire. En effet, le collectif des habitants de ladite localité a adressé un rapport sur l’état catastrophique de leur région qui semble être la seule à ne pas bénéficier de projets en matière de développement rural. Ce qui provoque, chez la population, un sentiment de marginalisation et d’exaspération. Les villageois demandent le raccordement de leurs foyers au réseau d’électricité et à celui d’eau potable. De nos jours, les habitants et les paysans vivant d’élevage et de culture ainsi que certains propriétaires de pépinières et de poulaillers sont contraints d’y remédier à l’aide de leur propre moyens et ce, en louant des camions-citernes pour transporter une quantité d’eau considérable et compensatrice. «Pourtant, l’État algérien s’est engagé dans une politique de l’investissement dans le domaine agricole afin de remédier à la baisse de la rente pétrolière», nous a confié un agriculteur, qui s’est plaint du manque d’approvisionnement en eau. Il faut signaler qu’un bon nombre de citoyens ont noté le fait que plusieurs demandes ont été introduites auprès des services concernés, dans l’hypothétique espoir d’un raccordement, mais en vain. À ce sujet, les autorités municipales nous ont confié qu’ils font de leur mieux pour désenclaver cette région citant l’exemple de la route aménagée dont profite une partie de la susmentionnée localité et le lancement des projets du raccordement à l’eau potable et de la restauration du réseau électrique. Des opérations qui sont en cours. Dans cette requête adressée au wali et dont nous détenons une copie, il est également souhaité l’intervention des services locaux pour mettre fin à leur désarroi qui perdure depuis des années. Pour rappel, lesdits habitants et un bon nombre d’exploitants agricoles avaient «assiégés» la daïra fin novembre pour réclamer une véritable entame des projets dits «lancés».

A. C.

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