Le quartier La cité, situé au chef-lieu communal d’Aït R’zine, se trouve depuis des années en proie au manque flagrant en aménagement urbain. En effet, en plus de la vétusté des immeubles, aux murs porteurs complètement décrépis, les accès qui mènent à cette cité ne sont pas bétonnés. À la tombée de la pluie, ce quartier populeux se transforme en bourbier inextricable, où la circulation piétonnière devient laborieuse. Les eaux des pluies ruissellent partout sans qu’il y ait des avaloirs et des caniveaux pour les évacuer. Dans la même suite, il est à déplorer l’absence de l’éclairage public. En effet, pas un luminaire n’est présent dans cette cité, où il existe, pourtant, des supports électriques pour son installation. Durant la nuit, l’obscurité y règne en maître des lieux, créant un sentiment d’inquiétude chez les habitants. Seules les lumières internes des appartements éclairent, un tant soit peu, les lieux. Par ailleurs, aucun entretien n’est assuré pour cette cité d’une soixantaine de logements sociaux. Pour leur part, les espaces verts brillent par leur absence. Ce sont des terrains vagues et inégaux qui font office d’ «aires de jeux» et de «détente», pour les enfants et les jeunes de ces lieux. « Notre cité est complètement oubliée ! L’aménagement urbain n’est pas effectué. Les terrains qui entourent notre cité sont raboteux et accidentés. Nos enfants jouent dans de tas de terres et dans des coins dangereux pour eux. Nous ne possédons aucun espace de jeux pour ces enfants. Il n’y a pas d’éclairage public, seule la lumière des lampadaires lointains et celle de nos appartements éclairent faiblement notre cité!» déplore un père de famille habitant cette cité.
S. Y.