Les écologistes du vendredi, ça existe !

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S. Ait Hamouda

Jadis, on n’entendait pas souvent parler de réchauffement de la planète ou d’écologie, de protection de l’environnement, d’espèces en voie de disparition, pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que l’homme connaissait ses limites et protégeait, comme il le pouvait, son espace vital et au-delà…Aujourd’hui que le bipède s’octroie la mappemonde sans restriction, sans égard, sans précaution, il l’esquinte, la brutalise, l’empoisonne et à la fin, le monde se révolte et devient un monstre. Il y a des gens qui trouvent tout cela révoltant, mais que peuvent-ils faire devant le capital, les banques et l’argent ? Rien ! Les tenanciers du fric empoisonnent ciel, terre et mer et le simple citoyen avale sans se soucier du mal qui lui est fait. Qu’à cela ne tienne, on parle d’environnement, comme on parle des planètes lointaines de notre galaxie. On parle d’écologie comme on radote sur le sexe des anges. On parle de leurs protections comme on devise de la «Divine comédie» de Dante Alighieri. Bref, on tire des plans sur la comète pour mieux se sentir tout en sachant que notre santé se perd davantage en conjectures. N’en déplaise à ces protecteurs de la dernière heure de notre environnement qui se complaisent dans des condamnations du bout des lèvres, pollueurs de tous poils, mais s’abstiennent d’intervenir efficacement pour sauver notre environnement. Le discours est là péremptoire, qui vous laisse pantois, devant tant d’assurance et d’embonpoint, il vous prévient que vous allez à la catastrophe, mais si tant est que nous nous dirigeons droit vers la cata qui l’aurait provoquée ? Qui l’aurait imaginée ? Qui l’aurait créée ? Certainement pas le pauvre gueux du coin, ce sont des gens aisés qui nous emmènent à l’abattoir avec notre consentement en prime. L’environnement c’est l’air qu’on respire, c’est l’eau qu’on boit, c’est la nourriture qu’on avale pleine de pesticides, et d’autres choses encore. Mais lorsqu’on s’autoproclame écolo, c’est comme se prendre la tête dans un étau et serrer jusqu’à ce qu’elle éclate…

S. A. H.

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