Le rôle et la problématique des mathématiciens en débat

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«Algèbre et théorie des nombres», «Mathématiques appliquées aux autres disciplines», «Géométrie», «Recherche opérationnelle», «Histoire, philosophie et didactique des mathématiques», «Modélisation, analyse numérique et optimisation», «Probabilités, mathématiques financières et statistiques» sont les principaux thèmes abordés lors du quatrième Congrès des mathématiciens algériens (CMA) tenu la semaine dernière à la salle des conférences de la faculté des sciences de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès. Ce rendez-vous scientifique, auquel ont pris part des enseignants issus de différentes universités du pays, constitue une occasion de discuter et d’échanger des idées en lien à la situation des mathématiques en Algérie. C’est également une opportunité pour les jeunes chercheurs de présenter leurs travaux. Dans son allocution, M. Bentellis Abdelhakim, recteur de l’université de Boumerdès, souligne que «les mathématiques se trouvent au confluent de plusieurs autres disciplines aussi bien théoriques que technologiques et participent dans certains pays dans le PNB en moyenne à 10%, voire plus». Aussi, lors de cette manifestation scientifique consacrée au domaine des mathématiques, le professeur Benzaghou, de l’université d’Alger, a fait un balisage historique de l’Association des mathématiciens algériens, fondée après le recouvrement de l’indépendance, avant de porter une autre dénomination et devenir la Société des mathématiciens algériens, dans le courant de l’année 2010. De son côté, le président de la Société algérienne des mathématiques, Pr Rachid Bebbouchi, (de l’université M’hamed Bougara), a animé la première conférence au cours de laquelle il présente tant le fonctionnement que les missions de l’organisation scientifique dont il est président. De plus, tout en précisant la distinction existant entre la mathématique (qui est une discipline générale) et les mathématiques (qui regroupent notamment les mathématiques fondamentales, les mathématiques appliquées ainsi que l’informatique), l’intervenant a mis en relief le rôle capital que joue les mathématiques dans l’évolution des nations. Le professeur Bebbouchi n’a pas manqué de signaler l’absence de candidatures algériennes à des rencontres internationales traitant des mathématiques. Néanmoins, selon les chiffres fournis lors du congrès, la contribution des mathématiciens algériens dans les publications scientifiques ou autres travaux de recherche au sein de la Société des mathématiciens africains est de l’ordre de 23 %.

Djemaa T.

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