Le gala a tenu ses promesses

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C’est bien avant le début annoncé du gala du 20 avril que les gens, jeunes et moins jeunes des deux genres, ont commencé à affluer au stade communal. La commission d’organisation, assistée des services de sécurité, a eu l’idée judicieuse de réserver les tribunes à la gent féminine et aux familles venues, très nombreuses, laissant la main courante aux jeunes gens qui, par grappes humaines, montèrent des villages environnants. De légères frictions, somme toute inévitables, ont eu lieu aux abords de l’accès aux tribunes. Les premières notes de musique enflammèrent rapidement les spectateurs, frustrés depuis si longtemps d’événements de ce genre. Et ce sera sous des applaudissements nourris que chanteurs notoires ou graines de stars se sont produits, tour à tour, sous l’œil de Bélaïd Tagrawla couvrant l’événement pour BRTV.Fidèle au rendez-vous, certainement ému de retrouver son public dans une occasion combien symbolique, Rabah Ouferhat fut égal a lui même. Les autres artistes n’ont pas démérité pour autant, chacun ayant tenu à donner le meilleur de son répertoire. Les spectateurs ont eu à admirer la star montante Taos Arhab, à la voix cristalline d’une rare amplitude. Son passage fut un des moments forts de cet après-midi musical. Quant à Ferhat Imazighen, il arriva à dix-neuf heures. Ce fut le délire. Il emballa le public avec ses chansons d’une haute densité politique et symbolique, amorçant par celles bâties sur des textes de Mohand Ouyahia. Accompagné d’un tonnerre d’applaudissements. Ferhat sut marquer son passage dans la ville des Ath Irathen, laquelle, a l’évidence, le considère comme l’un de ses enfants.

M. Amarouche

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