C’est hier à l’Institut de la formation professionnelle d’El Biar, qu’une journée d’étude ayant pour thème, “Le développement du partenariat entre le ministère de l’Enseignement professionnel et celui des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI)”. En présence du premier responsable de secteur professionnel, El Hadi Khaldi et du chef de cabinet du département de Temmar, M. Arabi, cette deuxième rencontre avait pour objectif, le renforcement de la formation par des stages pratiques d’apprentissage au sein de différentes entreprises, et cela en vertu de la loi sur l’apprentissage. « Cette rencontre avec le MPPI, vise à la concrétisation d’un contrat-cadre, pour la formation de 4000 travailleurs et 80 managers », a déclaré El Hadi Khaldi, qui précise que 50 entreprises, toutes du secteur public, auront pour tâche leur formation. L’Etat, selon le premier responsable du secteur de la formation professionnelle dans notre pays, dans le cadre de la loi de finance 2007 a institué les entreprises, à payer une taxe de 2% de leur masse salariale, et qui sera destinée à la formation continue et l’apprentissage de ceux-ci. S’agissant de celles qui prendront en charge ces stagiaires, elles se verront exonérer de cette taxe. Ce projet, qui demeure à présent pilote, sera élargi, comme le souhaite le ministre de la Formation et l’Enseignement professionnel, jusqu’à atteindre 1000 entreprises publiques gérées par les SGP. Sur un autre chapitre, El Hadi Khaldi, a indiqué qu’afin d’encourager les filières professionnelles dites « marginalisées » par les jeunes algériens, à l’instar de la pêche et l’agriculture, son département a pris les mesures nécessaires pour encourager ces jeunes à les choisir. A cet effet, il déclare que des bourses pour les stagiaires dans les filières sus-citées, seront revues à la hausse, et appliquées dès janvier 2007. Selon Khaldi, ces apprentis percevront jusqu’à 4000 DA. Cette mesure inclut également les maîtres artisans. « Les maîtres artisans toucheront 400 DA par heure, afin de transmettre leur savoir-faire aux jeunes générations », a-t-il soutenu. Toute cette politique, s’inscrit, selon Khaldi, dans le cadre de la solidarité nationale. Par ailleurs, une série de réunions de concertation, avec d’autres secteurs ministériels (l’agriculture..), auront lieu dans les jours à venir, afin d’établir un plan national pour la formation professionnelle. « On est en train d’établir une feuille de route avec d’autres secteurs, pour procéder dès janvier prochain à la mise en place des 1ères assises nationales, et qui ont pour objectifs, dialogue et concertation » a-t-il précisé.
S.B.
