l Dans un communiqué-appel, le Cnapest section locale, après avoir éreinté le “double jeu du ministre de l’Education nationale qui excelle dans l’art de manipuler la carotte et le bâton, les appels au dialogue et les intimidations”, appelle l’ensemble de ses adhérents de la wilaya de Béjaïa à faire de la journée du samedi 2 décembre une journée de protestation “contre la remise en cause des acquis démocratiques et sociaux consacrés par la loi fondamentale du pays”.
Cette grève, quoique décidée sur le tard, a été largement suivie. Elle se décline en termes de respect d’une résolution adoptée en conseil de wilaya, consistant à réagir vigoureusement dans la foulée de chaque menace, intimidation ou harcèlement judiciaire à l’encontre des délégués syndicaux. Ainsi, coup sur coup, deux délégués ont eu maille avec la justice. Après Lemadani Ali, qui a comparu le 6 novembre devant le tribunal de Sidi M’hamed, c’était au tour d’Arezki Mahfi d’Akbou, déjà sous contrôle judiciaire depuis deux ans, de répondre à une convocation de la même juridiction. Hier à midi, le taux de suivi de la grève était de 85% à travers la wilaya et de 71% à Béjaïa, selon Achour T., délégué de Béjaïa.
M. R.