Les récentes précipitations climatiques viennent, une fois encore rappeler que l’état des chemins vicinaux au niveau du village d’Ath Hammad, dans la commune de Saharidj, laisse à désirer. En effet, à peine les premières pluies tombées en début de la semaine en cours que les villageois renouent avec leur décor de toujours, en ces temps hivernaux, et la gadoue fera désormais leur souci jusqu’à ce que la terre s’assèche par le fait d’un beau temps.
Les automobilistes fréquentant quotidiennement les chemins du village en ont vraiment pour leur compte, puisque ce qui reste de ces supposées routes est transformé, par la force des choses, en véritables oueds impraticables. Sachant que des doléances ont été à maintes reprises adressées aux responsables locaux mais qui sont restées sans suite, les villageois ne savent plus à quel saint se vouer.
L’attente de jours meilleurs semble pour ainsi dire s’estomper chez ces pauvres montagnards, eux qui ne croient plus aux promesses galvaudées ici et là par les responsables. Cependant, il y a lieu de souligner que les regards sont désormais tournés vers le nouveau projet de développement rural (le PPDRI en l’occurrence) qui, selon toute vraisemblance permettra de redonner un nouveau look à ce village jusque-là oublié. Rappelons qu’Ath Hammad est l’un des villages sélectionnés pour bénéficier de la mise en œuvre de la première phase-pilote de ce projet et dont les routes ont été inscrites en priorité par les animateurs locaux qui ne comptent pas rater cette occasion. Reste enfin à attendre la mise en œuvre de ce programme prometteur car, à voir sur le terrain, ce village nécessite une prise en charge sérieuse et en toute urgence si l’on veut réellement améliorer les conditions de vie de ses habitants.
L. Kh.