Le proche conseiller de Moumen Khalifa a exprimé, dans une lettre envoyé à l’avocat, Mohamed Fetnassi, sa volonté de ramener l’agent au liquidateur, non pas par remords mais afin de pouvoir rembourser et aider les déposants, victimes de la banqueroute de la banque Khalifa.
« Il a contacté le directeur d’un quotidien national, lequel lui a remis mon numéro de téléphone », explique maître Fetnassi dans le hall de la cour criminelle de Blida. Notre interlocuteur estime que Raghed Echamaâ, se trouvant à ce qu’il parait dans la capitale libanaise, Beyrouth, a tenu a infirmer les propos tenus durant les audiences selon lesquels il aurait bénéficié illégalement de sommes astronomiques. L’avocat nous informe que la vente en pièces détachées des 13 avions de Khalifa Airways n’a pas eu lieu. « Les services de la police américaine n’ont pas les prérogatives de le poursuivre pour démantèlement de ces avions », expliquerait l’ex-conseiller de Moumen, selon Me Fetnassi, lequel précise qu’il est venu en Algérie à cinq reprises. Me Fetnassi dit qu’il a conseillé à Raghed Echamaâ de livrer son témoignage en cas de sa convocation par la justice algérienne. « Il suit le procès sur le net à travers la presse nationale », ajoute Me Fetnassi.
Il est utile de souligner que ce personnage énigmatique est connu pour avoir exercé comme conseiller pour de nombreux chefs d’Etats arabes.
H. L.