Dans un courrier adressé à l’administrateur de la commune de Mekla en date du 26 octobre 2005, avec copies pour la daïra et les services de la Sûreté urbaine, les directions des administrations publiques (STP, SLEP, SUO et celle de l’EP de Mekla) se plaignent du stationnement gênants perturbant le bon fonctionnement de leurs services respectifs. Ils mettent également en exergue le danger, que courent les élèves de l’école primaire pour lesquels ce tronçon est un passage obligé. Il faut rappeler qu’un accident a déjà eu lieu, un fonctionnaire de la subdivision des travaux publics, ayant été heurté par un véhicule.
Ce qu’il ne faut pas oublier de rappeler, c’est que ce petit tronçon de route est une impasse et qu’il jouxte sur la droite un cabinet médical (fréquenté par des patients se déplaçant difficilement bien souvent soutenus) sur la gauche se trouve la mosquée de Mekla. Les fourgons de transports des voyageurs ne manquent jamais d’y faire un tour à tout moment, eux aussi, certains pour y déposer des voyageurs, d’autres pour faire demi-tour, et d’autres encore pour s’y garer le temps d’une pause.
Quand l’aire de stationnement est saturée, ce petit tronçon est aussitôt squatté, au grand dam des administrations riveraines.
Par le passé, ce tronçon permettait de contourner tout le bloc. Ayant été obstrué par un obstacle installé pour empêcher cela, la partie libre n’en finit pas d’être “occupée”. Si les services de la commune ont désigné un autre emplacement pour la station de fourgons de transport, cet “arrêté” s’est malheureusement arrêté sur le chemin de l’exécution.
Cette situation qui perdure, provoque la colère de tous, y compris les parents d’élèves qui n’arrivent pas à comprendre comment le “chemin des écoliers” (cher à feu Joe Dassin) est devenu un parc de stationnement à longueur de journée. Mais, surtout, comment expliquer que leurs doléances soient demeurées sans suite à ce jour ? Là est la question, tout en espérant que d’ici à ce qu’une solution soit trouvée nulle vie humaine ne soit mise en danger.
Sofiane Mecherri
