l Le blé, toutes variétés confondues, exige deux à trois irrigations en mars et avril, période où le grain ne se développe que si ses besoins croissants en eau sont satisfaits. Tel n’a pas été le cas l’an passé à cette période déterminante, où la sécheresse s’est étalée de décembre à fin 2006. Des rendements insignifiants de 8 qx/hectare ont été obtenus à Aomar, Kadiria, et djebahia. Et même cette production n’a pas été épargnée : une bonne partie présentait un grain échaudé par-ci, réduit en poudre par-là, sous la pression des fortes températures.
Ce temps pluvieux en mars, stade déterminant dans la formation du grain, augure de bons signes quant à la réussite des semis réalisés pour cette campagne. Les prévisions en rendements sont revus à la hausse pour l’année en cours, où il est attendu des récoltes de 20 à 25 qx/hectare. Notons qu’avec les faibles productions de l’an dernier, un appel de détresse a été lancé par des céréaliers aux pouvoirs publics afin que ces derniers prennent en charge les frais des semences nécessaires au démarrage d’une nouvelle campagne.
A. Chérif
