Le projet du gaz tombé à l’eau

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l Bien que le président de la République ait insisté sur l’alimentation en gaz naturel qui devait avoir lieu à travers la wilaya de Tizi Ouzou, des blocages apparaissent jour après jour. Les habitants du village Ouled Aïssa se trouvent désespérés après qu’on leur ait annoncé que tout le tapage qui a été fait autour de l’alimentation de leur village en gaz naturel n’a pas été finalement retenu. Le président du comité de village et un autre membre nous ont approchés pour mettre à nu cette affaire. “Après la visite de l’ex-wali de Tizi Ouzou, M. Hocine Ouadah, en mai 2005, une opération de recensement de foyers du village a été menée, puis un plan a été élaboré par un bureau d’études à la charge de l’APC. Cette même opération a été refaite en novembre 2006 par les services techniques de l’APC, par une délégation de la DMI de Tizi Ouzou en compagnie des membres du comité. L’espoir est donc permis”, nous a expliqué un membre du comité. Avant de nous remettre deux correspondances émanant de la Direction des mines et de l’industrie où l’on peut retrouver dans la première, datant de mai 2005, le maire de Draâ El Mizan a été informé des quatre projets retenus pour l’exercice de l’année 2006, à savoir lotissement nord, Ouled Aïssa, lotissement Tellache et Zicouni, alors que dans la deuxième, le P/APC a été invité à la mise en œuvre du programme présidentiel de distribution de gaz. De son côté, M. Hocine Guenoum, président du comité de village dit avec colère : “C’est comme un coup de poignard.

Comment digérer cette nouvelle que nous venons d’apprendre ? Le projet est tombé à l’eau ce 9 mai, il n’a pas été retenu. Une chose et son contraire”. Au nom des citoyens du village, les deux représentants du comité interpellent vivement les autorités concernées à intervenir auprès du wali, premier responsable de la wilaya, afin que ces populations revivent cet espoir envolé.

Notons enfin que le village en question est limitrophe de la ville et que le raccordement des premières habitations nécessite seulement trois cents mètres de tuyauterie. L’annulation de ce projet pénalisera encore ces citoyens qui ne voient pas la vie en rose quarante-cinq ans après l’indépendance.

Amar Ouramdane

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