Vitalité de reprendre la jeunesse en charge

Partager

l Nostalgie pour les uns et amertume pour les autres, telles sont les stigmates rongeant l’esprit des citoyens notamment les jeunes, de la disparition de l’IRBS de la scène footbalistique. Pour rafraîchir les mémoires, d’un passé relativement récent, L’IRBS était un club de football relevant et faisant les beaux jours de la commune de Saharidj.

En effet, après moult démarches, le club a pu voir le jour vers la fin des années 80 grâce à la détermination des membres fondateurs, ainsi que l’engouement des jeunes-toutes catégories confondues-

Contre vents et marées, l’engagement dans la compétition officielle du championnat de la wilaya de Bouira fut concrétisé.

Les moyens financiers étant dérisoires, bon gré mal gré, le club a pu s’acquérir une réputation, et un niveau compétitif appréciable et ce pour donner un nouveau souffle à une région laissée-pour-compte.

D’aucuns— faisant allusion aux citoyens de la commune en général et les amateurs de la balle ronde en particulier— peuvent omettre la saison 91-92 où le club brillait de mille feux en ratant l’accession à la division supérieure de justesse, amplement méritée.

L’on se souvient tous du stade qui vibrait, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, au rythme des rencontres majestueusement fournies par un onze étincelant sur le terrain et le public l’acclamant de plus près. Suite logique, l’espoir était de mise de par l’atmosphère régnant à son paroxysme dans la région. Cela pour dire que le sport à lui seul peut procurer la joie et l’enthousiasme, et ce grâce à la contribution vive de tout un chacun.

Il est utile de signaler que depuis la malencontreuse disparition du club, d’autres initiatives ont été entreprises pour le remettre sur les rails, mais peine perdue.

Devant cet état des choses, la jeunesse se retrouve livrée à elle-même, tombant ainsi dans les bras d’une nonchalance affreuse et d’une monotonie qui ne dit pas son nom.

Cependant, il est impératif de songer, de la manière la plus judicieuse, d’encadrer la jeunesse et lui attribuer un rôle prépondérant dans la société, et l’ouvrir ainsi à des horizons meilleurs et prometteurs

Ramdane Ider

Partager