“Il se déroulera sous les couleurs de la paix et pour le dialogue des cultures !”. C’est en ces termes que le directeur de la culture, M. Ould Ali El Hadi a entamé sa conférence de presse consacrée à la deuxième édition du festival arabo-africain de danse folklorique.
Cette conférence, bien qu’évacuée en un quart de tour, a toutefois permis d’établir avec certitude que ce deuxième rendez-vous constituera un événement majeur. Les organisateurs, très motivés par la réussite de la première édition en janvier dernier, n’ont pas osé voir grand : ils seront pas moins de douze (12) pays et treize (13) troupes locales à prendre part au festival. Il s’agit du Maroc, du Mali, de la Tunisie, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Liban, de la Palestine, de la Jordanie et de la France. Les participants locaux sont constitués de troupes de Béchar, Khenchela, Tlemcen, Tamanrasset, Sidi Bel Abbès, Ghardaïa, Tizi Ouzou, Saïda, Larbaâ Nath Irathen, Béni Yenni, Imsouhal ainsi que le ballet national d’Alger.
Le festival, qui sera organisé sous le haut patronage du président de la République, du ministre de la Culture et du wali de Tizi Ouzou accueillera pas moins de 550 festivaliers, ce qui est en soi un nombre assez conséquent pour une deuxième édition. Une édition qui a su apporter les améliorations nécessaires par rapport à la première, puisque les organisateurs ont innové en matière d’organisation et d’accueil.
Parmi les “nouveautés” de l’édition, on peut citer ce jury constitué de compétences reconnues dans les domaines de la chorégraphie, de la danse classique et de l’art. Mais le bouquet du festival réside indéniablement dans cette pléiade de stars qui se produiront au Théâtre régional Kateb-Yacine tous les soirs à partir de 20h30. Il s’agit, pour ne citer que ceux-là, de Lotfi Double Canon, du groupe Raïna RaÏ, Chikh Sidi Bémol, Lounis Aït Menguellet, Rabah Asma, Mohamed Alloua, Naïma Dziria et tant d’autres encore. Il faut noter aussi, que contrairement à la précédente édition, tous les spectacles programmés se dérouleront, même ceux des troupes folkloriques, au Théâtre régional et non à la Maison de la culture.
Lors de sa conférence, M. Ould Ali El Hadi, qui est également le commissaire du festival, a affirmé que les sorties d’animation et les circuits touristiques sont également inscrits au menu des festivaliers.
Ces derniers auront tout le loisir de découvrir les régions de Tigzirt, d’Azeffoun, de Redjaouna, de Tizi Rached, d’Ihesnaouène, de Draâ Ben Khedda, deLarbaâ Nath Irathen et de Tala Athmane. Le traditionnel colloque du festival aura lieu, quant à lui, entre le 1er et le 3 août à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Ahmed B.