La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme passée au crible

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Cette rencontre s’est déroulée à huis clos. Selon, Mohamed Laamar, directeur général des affaires juridiques et administratives, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la formation continue des magistrats et en même temps, elle fait partie d’un ensemble de rencontres afin de prendre en charge certains volets qui nécessitent, estime-t-il, une formation spécialisée des magistrats. Cette formation pratique sera dispensée par des experts étrangers notamment américains et français ainsi que des experts algériens dans le cadre de la prévention et de la lute contre le blanchiment d’argent et le financement de terroriste. Le même responsable a signalé, à se sujet, que ce phénomène nécessite en premier lieu une coopération internationale en matière juridique et judiciaire. Chaque pays à son expérience donc la confrontation des expériences entre nos pays, fera-t-il savoir, peut permettre à nos magistrats d’améliorer leurs connaissances dans la lutte contre ce phénomène. Dans le même sillage, il a tenu à soulignes que notre pays est doté des instruments aptes à lutter contre ce phénomène. A cet effet, il dira que il y a aussi d’autres instruments juridique existant, notamment la cellule de renseignement, la police judiciaire et la justice en tant que organe.  » C’est aussi un autre instrument qui permit cette prévention et cette lutte contre ce phénomène qui commence à prendre de l’ampleur au niveau mondial « , a-t-il déclaré. La représentante des Etats-Unis, Suzanne Hayden, a indiqué pour sa part que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sont  » un phénomène qu’on doit éliminer et combattre « . En précisant toutefois que les organisations terroristes ont besoin, quelque fois, pour des besoins financers, d’exercer un certain nombre d’activités illicites dont elles tirent les revenus pour leurs activités « . Mme Hayden, lors de son intervention, a mis le point sur l’urgence d’une union et d’une coopération internationale qui permettra  » d’approfondir les connaissances des experts et d’acquérir le savoir-faire nécessaire pour traiter ces fléaux ravageurs avec l’efficacité requise « . En marge de cette rencontre, un expert français a plaidé, également, pour le renforcement de la sécurité bancaire et la coordination entre les autorités judiciaires et les cellules de renseignement financier.

Nabila Belbachir

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