La réalisation de 4 000 places au campus Hasnaoua 1, au profit de la filière des sciences sociales et humaines a été déjà lancée et la réception du projet est prévu, nous a-t-on informé, avant la fin de cette année. Ces réalisations qui demeurent une condition sine qua non pour concrétiser les objectifs assignés, permetteront à coup sûr à cette université de dépasser les problèmes et contraintes dus à l’exiguïté des lieux.Le déficit infrastructurel a obligé les responsables dans le domaine, ces dernières années, à procéder d’ailleurs au transfert d’un lycée et l’ancien institut technologique de l’éducation (ITE) au profit de l’enseignement supérieur pour abriter notamment l’institut des langues étrangères et le tronc commun de la technologie. L’université de la ville des Genêts envisage, également, de s’adapter aux nouvelles mutations en se structurant en trois pôles distincts respectivement pour les sciences sociales et humaines, la technologie et l’environnement.Par ailleurs, dans le cadre de la mise à niveau graduelle du nouveau système de l’enseignement supérieur Licence master docotrat (LMD), l’administration de l’UNM/TO entreprend dans ses perspectives d’avenir une vaste prospection des besoins des secteurs économiques pour une éventuelle création de licences professionnelles. Des journées d’étude dans ce sens sont d’ores et déjà prévues. Sur le plan coopération, il est prévu en outre de multiples échanges avec les universités nationales ainsi que l’élaboration de plusieurs programmes de coopération avec des universités étrangères tels que le “tempos” dont un volet a été concrétisé et concerne la numérisation de la gestion documentaire en passant par la modernisation des méthodes d’archivage des ouvrages bibliothécaires etc…A signaler que sur 2 000 enseignants, 11% de rang magistral et 900 autres vacataires, assurent l’encadrement universitaire pour un effectif de près de 32 000 étudiants. Par contre, le nombre de diplômés sortant chaque année est estimé à 3 500 environ contre 8 000 nouveaux inscrits. Cependant, et devant la précarité de l’hébergement que rencontre l’étudiant, de nouvelles réalisations dans ce domaine sont attendues en 2009 où 10 000 lits, nous signale-t-on, seront réceptionnés dont 2 000 sont en voie de réalisation.
Saïd Seddik Khodja