Signature d’une convention de coopération avec l’université d’Ottawa

Partager

Parfaire le métier de l’enseignant chercheur à même d’assurer sa mise à niveau quant à la nouvelle architecture de l’enseignement supérieur (LMD), l’amorce d’une nouvelle dynamique dans le but d’apprendre autrement et faire de la mobilité tant des étudiants que du corps professoral entre les deux universités un facteur de changement, sont entre autres les objectifs assignés à la convention cadre de coopération signée hier par le recteur de l’université de Béjaïa, le professeur Djoudi Merabet et son homologue de l’université d’Ottawa (Canada), le professeur Gilles Patry, au rectorat du campus Targua Ouzzemour.

Pour le recteur de l’université de Béjaïa, cette convention porte sur des domaines stratégiques, dont les nouvelles technologies de l’information et de la communication et tant d’autres disciplines, lesquelles constituent, de son avis, des facteurs de développement. “C’est une dynamique très importante pour l’accompagnement du corps professoral qui constitue la pierre angulaire dans l’architecture de l’enseignement supérieur et un facteur de changement pour apprendre autrement”, a-t-on souligné.

De son côté, le recteur de l’université d’Ottawa a laissé entendre que cette convention s’inscrit dans un cadre visant à “développer les avantages concurrentiels des programmes de l’université d’Ottawa et permettre à ses recherches d’avoir un impact international.” Ainsi, des projets de recherches conjoint prendront effet incessamment et seront assurés et réalisés par les chercheurs des deux universités qui travailleront dans le cadre d’un réseau qui sera mis en place par les directions des deux universités. La convention cadre de coopération entre l’université de Béjaïa et celle d’Ottawa assure également la mobilité de la communauté estudiantine. Sur ce registre, des groupes d’étudiants des deux universités auront la possibilité de suivre pendant un semestre des études sur les campus des deux universités signataires de la convention. Autrement dit, les étudiants de Béjaïa suivront une formation pendant un semestre ou plus à l’université d’Ottawa et vice versa pour les étudiants canadiens.

En somme, la convention cadre de coopération -qui est rappelons-le la tentième- signée hier avec l’université d’Ottawa, laquelle est forte compte tenu de son large éventail de programmes et qui investit profusément dans le facteur humain permettra à coup sûr aux étudiants et enseignants de l’université de Béjaïa d’être de véritables acteurs de changement.

D. S.

Partager