La captivité de B. M. vient donc boucler 40 jours en battant ainsi le “record” de 34 jours vécus par le jeune émigré M. Y. dans les geôles de l’ex-GSPC, en 2007. Chaque matin, c’est tout le monde qui s’enquiert de la moindre bribe d’information relative à cet énième enlèvement dans cette “vulnérable” région de Maâtkas. De folles rumeurs ont circulé tout au long de cette longue captivité. L’omniprésent climat de psychose est toujours perceptible à travers les mines des Maâtkis et plus particulièrement chez les familles “jugées” aisées tels les commerçants, les entrepreneurs… c’est vrai qu’un sentiment de “hogra” est ressenti par toute la population qui aura souffert des affres du terrorisme mais aussi du grand banditisme.
Ainsi, on croit savoir que la carte sécuritaire de la circonscription serait revue avec l’imminent redéploiement de la Gendarmerie nationale dans les deux communes de la daïra. Pour l’heure, on attend cette perspective, et surtout la libération de “Da Moh” par ses ravisseurs. Il est utile de souligner qu’il est estimé par l’ensemble de la population de par sa bonté et sa gentillesse.
I. L.
