Depuis quelques jours, certaines d’entre elles affichent les nouveaux tarifs, au sein de leurs locaux. Ainsi, les candidats doivent désormais s’acquitter de la somme de vingt trois mille dinars, lors du dépôt de leur dossier.
Cette hausse était annoncée, dès le mois de juillet. Prenant leurs devant, de nombreux jeunes ont alors, pris d’assaut les bureaux des écoles de conduite, vite submergés par cet engouement subit pour le permis de conduire. Tous ceux qui projetaient d’apprendre à conduire se sont dépêchés de s’inscrire avant que la décision ne soit appliquée. Signalons que c’est la seconde fois, en une année que les tarifs du permis de conduire ont augmenté. De huit mille dinars l’an dernier, les “frais” sont passés à 15 000 dinars, au début de l’été avant d’arriver au seuil actuel. Avec le timbre à deux cents dinars, obligatoire, à chaque examen, le coût du document rose ne sera pas loin des deux mille cinq cents dinars. D’après les responsables que nous avons pris soin de contacter, la décision de revoir les prix à la hausse est dictée par plusieurs raisons dont la plus importante serait la mise en conformité des programmes aux instructions, émanant du ministère des Transports. Devant le nombre effarant des accidents de la route, il a été, en effet, décidé de revoir les programmes d’enseignement de la conduite. Même si les candidats doivent débourser plus, il est incontestable qu’ils bénéficieront d’un meilleur enseignement. Ainsi, à compter du premier janvier, en cours, chaque candidat sera soumis à un volume horaire de trente (30) heures de pratique et de vingt cinq heures (25) de théorie.
Ce qui est fort appréciable, alors qu’auparavant certains candidats ne prenaient le volant qu’une quinzaine de fois, seulement.
Cependant, les responsables d’auto-écoles ne cessent de nous signaler l’inexistence d’un circuit d’apprentissage répondant aux normes.
Devant l’absence d’aire d’entraînement, ils se rabattent sur la location d’un terrain privé. Espérons que le nouvel enseignement de la conduite se répercutera sur le comportement des “nouveaux permis” auxquels on ne cesse de faire endosser la responsabilité de la plupart des accidents.
A.O.T.