Hormis le RND (Rassemblement national démocratique) qui a osé afficher publiquement et sans ambages, sa position par rapport à la crise qui secoue actuellement la commune d’Akbou, les autres partis politiques et la “liste initiative citoyenne” sont restés de marbre. Aussi la rue akboucienne est sujette à des échos de rumeurs, de revirements et de retournements de situations qui donnent le vertige tellement les informations que les uns et les autres colportent sont à la limite de la contradiction. Alors que la promesse de transparence était sur toutes les lèvres au temps de la “chasse aux voix“, et alors que les algériens ont assisté en direct à l’élection d’Obama et aux résolutions du Sénat américain quant aux dispositions à prendre pour faire face à la crise financière, une tension entre élus municipaux choisis au suffrage universel sur la base de programmes tirés à des milliers d’exemplaires prend la poudre d’escampette à Akbou. En effet, des rumeurs persistantes ont donné, en fin de semaine passée, le maire pour démissionnaire pour des raisons de santé, l’imminence de la tenue d’une assemblée des élus suivie d’un point de presse, le retrait de confiance au P/APC, la réconciliation entre les élus, l’éclatement du groupe des neuf élus, le maintien par des élus de l’option d’une démission collective, le retrait des délégations de signatures pour les adjoints au maire et j’en passe ! Aucune voix officiellement habilitée n’est venue publiquement affirmer ou démentir de façon catégorique et claire ces informations, ni la genèse de toute cette affaire. Des rumeurs, que des rumeurs ! Tandis que les élus se déchirent et se colmatent les plaies, l’APC d’Akbou malgré son aisance financière peine à répondre favorablement aux sollicitations de l’heure combien même elle engage l’avenir de toute une région !
B.sadi