Lycées et technicums paralysés à 81%

Partager

Le mot d’ordre de grève lancé par les syndicalistes du Cnapest et de l’Unpef a été suivi dans la wilaya de Béjaïa à hauteur de 81%, selon une déclaration faite hier à midi par Slimane Zenati, coordination de wilaya du Cnapest. Quant à la direction de l’Education, elle n’a ni confirmé ni informé ce taux puisque malgré nos nombreuses tentatives durant la journée d’hier, nous n’avons pas pu entrer en contact avec les responsables de l’education. Le coordinateur de Cnapest précise que c’est une grève de sept jours, reconductible jusqu’à la satisfacion des revendications. En d’autres termes, il s’agit donc bel et bien d’une grève illimitée. A noter qu’ à la paralysie des lycées et des technicums du fait de la grève des enseignants, il y a lieu d’ajouter la perturbation de certains CEM de la ville de Béjaïa où les élèves ont provoqué un grand chahut avant d’entrer dans les classes. S’agissant des principales revendications des grévistes, elles sont au nombre de quatre : la promulgation du régime indemnitaires des personnes de l’éducation, l’abrogation de l’arrêté 158 qui régit la gestion des œuvres sociales de l’éducation – actuellement celles-ci sont gérées par l’UGTA supposée être le syndicat le plus représentatif. Les grévistes affiliés aux syndicats autonomes exigent que leur gestion soit confiée à des responsables élus par l’ensemble des personnels. La troisième revendication des syndicats est relative à l’application des lois régissant la médecine du travail. Quant à la dernière exigence, elle a trait à l’intégration sans condition ni examen de l’ensemble des contractuels dans leur corps respectifs. A signaler aussi qu’à partir d’aujourd’hui (lundi 9 novembre) entreront également en action d’autres syndicats autonomes, dont notamment le CLA et le Satef pour exiger la satisfaction d’autres revendications comme le SMIG à 38 000 DA, le départ à la retraite après 25 ans de service, le valorisation des corps d’adjoints d’éducation, des laborantines et des conseillers d’éducation sans oublier le respect du pluralisme et des libertés syndicales.

B. Mouhoub

Partager