Dans ce domaine, il faut dire qu’en dépit des efforts consentis par l’état pour faire parvenir le liquide précieux aux populations même celles établies dans les coins les plus reculés, la gestion des réseaux AEP laisse à désirer en raison de l’anarchie caractérisant l’alimentation des foyers.
A titre d’exemple, au village Azib Cheikh, dans la commune de Aïn Zaouia, la réalisation d’une nouvelle conduite d’alimentation en AEP, un projet qui a coûté à la collectivité plus de 600 millions de centimes, continue de susciter une forme de mécontentements au sein d’une partie des habitants.
Et pour cause, cette situation inédite que sont en train de vivre les habitants dont certains ont déjà exprimé des regrets de ne pas avoir gardé l’ancien dispositif de distribution d’eau, d’autant plus que la mise en service du nouveau réseau a montré ses limites au demeurant.
Ainsi depuis l’implantation d’un réservoir d’eau en amont du village avec une capacité de 500 m3, le processus d’alimentation des zones d’habitations ne cesse de connaître des perturbations à cause d’un fait qui peut paraître anodin mais qui a son importance puisque au moment où les capacités d’emmagasinage d’eau, des fuites importantes sont apparues pour priver des foyers d’eau. Cet état de fait est signalé notamment du côté de la partie haute du village où l’on enregistre des pertes estimées à presque la moitié de débit qui se perd dans la nature.
Malgré les nombreuses sollicitations pour y remédier, rien n’est fait à ce jour pour réparer la fuite une action qui ne demandera en principe qu’une heure de travail des services concernés.
En somme, il faut signaler que le même village a besoin à moyen terme du fait qu’il a connu ces dernières années de nombreuses extensions en matière d’habitat allant jusqu’à l’émergence de nouvelles zones où il faudra mettre les moyens pour le réaliser.
M. Haddadi