La régulation du foncier en question

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La gestion du foncier dans la commune de Aïn Zaouia demeure un des dossiers des plus épineux auquel les responsables de l’APC devront se pencher pour mettre fin à l’anarchie qui règne au chef-lieu, notamment en ce qui concerne le respect des règles d’urbanisme. Au demeurant, si rien n’est fait pour régulariser la situation des constructions classées illicites, il faudra s’attendre à l’apparition d’autres contentieux, en plus de ceux en cours de traitement par les services municipaux. Il faut dire que l’absence de solutions en matière de logements durant les dernières années a poussé beaucoup de gens, à prendre le risque de construire sans tenir compte de l’avis des responsables. En l’absence de chiffres relatifs au nombre d’habitations implantées sur des terrains accaparés, on ne peut pas affirmer l’ampleur du préjudice causé aux réserves foncières de la commune, même si certains peuvent considérer que ce phénomène est lié beaucoup plus à la proximité des citoyens de terrains, dont la nature fait que les particuliers en quête d’un toit se sont appropriés. Cet état de fait on le retrouve également dans les villages de la localité de Boumahni, en plus du village Azib Cheikh, toujours en raison du besoin des populations à conquérir d’autres espaces en face, faut-il le rappeler, de la saturation que connaissent les zones rurales dont le territoire n’a pas connu d’autres extensions, obligeant ainsi les familles à construire dans des terrains domaniaux. Sur un autre registre, même si la création des lotissements a nettement contribué à mieux réguler le foncier durant les deux dernières décennies, ces opérations n’ont pas connu tous les succès tant espérés surtout lorsqu’on sait que cela a engendré par la suite une forme de spéculation dans la vente des terrains, acquis à des prix raisonnables. De plus, concernant le lotissement social, les bénéficiaires des lots n’ont pas été régularisés à ce jour, puisqu’ils n’ont pas obtenu à ce jour leur titres de propriété en dépit de l’émergence d’une dizaine de constructions. En somme, la décision prise par le gouvernement de procéder à des régularisations en la matière peut s’avérer salutaire, du moins pour permettre à l’APC de voir un peu plus clair et d’avoir un aperçu sur ce qui pourra être entrepris pour régler toutes les situations litigieuses.

M. Haddadi

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