Le projet de gaz de ville piétine

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La joie qui s’est emparée de la population de Frikat notamment celle du chef-lieu et celle des villages de la périphérie commence à s’estomper de jour en jour. “C’est un projet de 2006, mais qui n’avance pas. Sur les soixante-quatre kilomètres accordés à notre APC, quarante d’entre eux ont été terminés, mais il y a une entreprise qui peine à terminer le kilométrage restant. Je crois que cette commodité ne sera pas mise en service avant la fin de l’année. Je peux aussi signaler que tout ce qui a été dégradé au chef-lieu n’a pas été remis à son état initial. Ceci a provoqué un grand délabrement”, nous a confié le maire. Et d’ajouter : “Nous sommes ici pour aider toutes les entreprises qui interviennent sur le territoire de notre commune.” En attendant que cette première opération de raccordement au réseau du gaz naturel soit opérationnelle, les autorités locales ne sont pas restées les mains liées ; au contraire, elle ont lancé une étude technique afin de faire bénéficier toute la commune. “Nous avons compté quatre-vingt-cinq kilomètres pour la totalité de la municipalité”, nous a confié notre interlocuteur. Ce dernier souhaite que les pouvoirs publics inscrivent ces projets au cours du reste du plan quinquennal. Certes, la flamme bleue est le meilleur moyen pour les besoins domestiques (chauffage-cuisine), mais il faut dire que dans cette région, le distributeur de gaz butane M. Mokhtari, est le seul à ne pas avoir abandonnée ce commerce depuis des années ; celui-ci a continué à approvisionner quotidiennement tous les citoyens de Frikat ainsi que ceux de Bounouh et une partie de Draâ El Mizan. “Tout le monde est satisfait, même lorsqu’il fait très froid”, nous a-t-il avoué.

Amar Ouramdane

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