Au terme de la visite effectuée à Tizi Ouzou, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a tenu un point de presse où il a répondu aux questions des journalistes.Evoquant le problème de l’identité des enfants nés dans les maquis, le ministre dira qu’”ils sont des Algériens, et à ce titre, ils auront la prise en charge de l’Etat.”“C’est justement tous ces problèmes relatifs aux victimes de la tragédie nationale qu’il faut assainir”, ajoute-t-il.Le ministre explique que “ce sont tous ces aspects psychologiques qu’il faut traiter”.“Concernant le problème des enfants nés dans le maquis, soutient le ministre, il y a des investigations. Ce n’est pas si inextricable que cela”, enchaîne-t-il.M. Ould Abbas a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une campagne, mais d’un débat que le Président veut instaurer à l’échelle nationale.La charte pour la paix et la réconciliation national a pour vocation de soigner les traumatismes. Ce qui est sûr, déclare le conférencier, “c’est que le pays naîtra de nouveau”.La réconciliation, selon Ould Abbas, est un travail permanent et très important qui consiste à faire cohabiter avec deux parties : la victime et les auteurs.Répondant à une question ayant trait à l’impact que suscitera le projet de la réconciliation, le ministre s’est montré très satisfait, “les échos qui nous parviennent sont très positifs”, rassure-t-il.A une autre question relative au volet politique que la charte a omis de traiter, selon certaines lectures, le ministre a répondu : “Le Président a été très explicite en déclarant que les politiques qui sont à l’origine de la décennie rouge sont exclus de fait.”Lors de son intervention, Ould Abbas n’a pas omis d’évoquer la situation de l’emploi, au niveau de la région et au niveau national, puisque c’est l’une des principales missions de son ministère.
M. A. F.