L’ANP contrecarre les visées du GSPC

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Un jeune de 23 ans, T. R., aurait pris le maquis la semaine dernière dans la circonscription des Issers. Selon certaines sources, cet individu (déjà) fortement soupçonné d’accointances avec l’islamisme armé, montre maintenant son vrai visage en compagnie de groupuscules du GSPC, sévissant particulièrement à la périphérie immédiate de Si Mustapha.

L’information peut étonner le commun des citoyens qui s’attend plutôt à une imminente réédition d’autres groupes armés, dans le cadre de la nouvelle politique de la paix et de la réconciliation, dont la charte sera soumise le 29 septembre prochain à référendum.

Les observateurs locaux de la scène sécuritaire croient, eux, aux vertus d’un processus visant le rétablissement définitif de la sécurité. Mais ils redoutent cependant d’autres coups brutaux à la moindre baisse de la vigilance. Le GSPC allié des forces internationales de l’obscurantisme supervisées par l’organisation terroriste transnationale d’El Quaïda donne à ces actes ignobles une portée psychologique pour tenter de prouver sa puissance.

Les visées sont méthodiquement contrecarrées ici et là suite aux multiples interventions des forces de sécurité. En zone urbaine, les habitants ont pris note ces dernières années, des victoires successives remportées par les structures étatiques de sécurité contre les groupes islamistes armés. Et l’on sait pertinemment que «la guerre s’achèvera d’ici peu», commente une source proche de la sûreté urbaine locale qui minimise les exactions terroristes.

Dans de nombreuses zones rurales de Boumerdès, de Bouira ou de Tizi Ouzou, la mobilité des serriate du GSPC inquiète encore les villageois. Ayant sans doute encore des yeux partout, les commandos islamistes tentent d’enrôler par tous les moyens d’autres jeunes dans leur mouvance sanguinaire en plus du racket qu’ils pratiquent à outrance.

La dernière incursion en date a été signalée ce week-end du côté de Béni Amrane, précisément entre les douars d’Aït Si Saïd et Bouidel où plusieurs habitants furent délestés de leur argent, a-t-on rapporté.

Argent et terreur amplifiés par des prêches rappelant les préceptes de l’organisation terroriste d’obédience salafiste sont apparemment les deux armes des émirs du GSPC encore en cavale. L’armée le sait, et elle finira par les anéantir les uns après les autres.

Salim Haddou

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