Suite à l’annonce de la promulgation du régime indemnitaire revalorisant les salaires des enseignants-chercheurs, le bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) “se félicite de la prise en charge de l’une de ses revendications essentielles”. “Cette décision traduit, selon le CNES, la volonté politique des pouvoirs publics de redonner à l’enseignant-chercheur, la place qui lui est dévolue dans la société” et “récompensant ainsi les efforts consentis par le CNES durant ces deux dernières décennies”. Par ailleurs, le syndicat des enseignants du supérieur ajoute que “indéniablement, ces mesures incitatives stabiliseront l’université algérienne», et de préciser que ces même mesures “réduiront la fuite de la matière grise vers d’autres cieux plus cléments», et elles “assureront un saut pédagogique qualitatif et promouvront la recherche scientifique pour jouer son rôle, dans le développement scientifique et technologique», afin, estime le CNES “de hisser l’université algérienne au rang des universités à l’échelle régionale et pourquoi pas universelle si toutes les conditions favorables sont réunies”. Sur un autre registre, le CNES souligne qu’il appartiendra, dans un proche avenir, aux enseignants-chercheurs “de relever tous les défis et de consolider leur mérite en répondant aux différents besoins sociétaux, qui les attendent dans la bataille de l’essor de l’université algérienne à jouer pleinement son véritable rôle de moteur de la formation des futures élites et différentes compétences dans notre pays”. A souligner que le communiqué du CNES est signé depuis Ouargla, où le président de la République a procédé hier, à l’ouverture officielle de l’année universitaire.
M. M.
