Par: M. O. Benmokhtar
La circulation routière devient de plus en plus difficile en Kabylie. A Tizi, Bouira ou Béjaïa, les automobilistes sont souvent soumis à de rudes épreuves.
Les encombrements se font incessants. A Tizi-Ouzou une nouvelle réglementation routière est mise en œuvre. Il s’agit des ralentisseurs. Les dos-d’âne, comme on les appelle communément, poussent comme des champignons dans toutes les régions et à chaque coin de rue.
Le comble c’est que ceux-ci sont implantés anarchiquement, pour ainsi dire. Certains sont érigés en dos de «chameau».
Cela est évident dans la mesure ou «ces ouvrages» sont réalisés par la population qui tente à travers son entreprise de se protéger contre les accidents de la circulation. Aussi intriguant, les pouvoirs publics ne semblent pas se soucier pour autant et assistent, sans broncher», pourrait-on dire, à cette nouvelle donne.
Il est vrai que ces ralentisseurs constituent une solution idoine pour contrer les fous du volant qui ne reculent devant rien. Cela dit, toujours est-il que ces ralentisseurs devraient être placés d’une manière étudiée.
Les automobilistes sont contraints, dans l’état actuel des choses, à rouler à pas de tortue.
Déjà que l’état de certaines routes, les barrages fixes des différents services de sécurité et autres contraintes, font mener la vie dure aux chauffeurs.
Il faut dire, en outre, que le réseau routier n’en peut plus, devant le nombre de voitures mises en circulation qui ne cesse de se multiplier. L’ouverture d’autres tronçons routiers s’impose à plus d’un titre.
M.O.B