Des centaines de citoyens continuent à se bousculer dès les premières heures de la matinée au niveau de la mairie de l’ex-Michelet, qui n’arrive apparemment toujours pas à organiser son état civil, malgré quelques tentatives d’aménagement au niveau des guichets. Les agents dont la plupart sont recrutés dans le cadre de filet social, subissent une pression énorme. Ce qui conduit inévitablement à des erreurs de transcription sur les pièces officielles. Il ne se passe plus un jour sans qu’un usager ne signale des anomalies «C’est la 3e fois qu’ils (les préposés du service, ndlr) se trompent dans mon nom de famille, je ne sais pas pourquoi», a déploré une dame. Ce sont alors d’interminables accrochages avec les préposés aux guichets. Le ton monte vite et le calme ne revient que grâce à l’intervention de personne âgées qui arrivent à se faire entendre. Lorsque le citoyen victime d’erreurs ne s’en rend pas compte immédiatement, il est souvent trop tard pour remédier à la situation, alors il faut introduire une demande de rectification au niveau de tribunal. «Une petite erreur sur mon acte de naissance, résultat : il faut renouveler le dossier complet au niveau de tribunal. En 2011, ils utilisent encore les anciennes méthodes», déclare un jeune étudiant. Des dizaines de dossiers de citoyens qui engagent des procédures de correction sont traités régulièrement. L’informatisation de l’état civil est une chose impérative qui devrait être effective dans toutes les APC du pays.
Slimane Ben Addi