Les embouteillages sont devenus monnaie courante au niveau des centres-villes, notamment aux heures de pointe, à l’image de la RN 128, qui relie les chefs-lieux de Boghni et Drâa El Mizan au chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, la circulation y est devenue infernale et le moindre déplacement s’avère compliqué surtout pour les personnes qui se rendent à leur boulot et qui passent parfois plus de 3 heures pour arriver à destination. Mais, quelles sont les causes de ces encombrements sur nos routes ? Les usagers de cet axe routier souffrent quotidiennement, surtout durant les grandes chaleurs. «Cette situation est insupportable ! chaque journée est pour nous une véritable course contre la montre», déclare un voyageur. Cette situation, la plupart des voyageurs l’incombe aux barrages fixes de la gendarmerie nationale sur cet axe, soutiennent les voyageurs en guise de réponse. A noter que parfois, le stationnement des clients qui viennent s’approvisionner à «la casse», provoque d’énormes bouchons, au grand dam des voyageurs. «Depuis la mise en application du nouveau plan de circulation et la délocalisation des arrêts, nous autres travailleurs qui nous déplaçons quotidiennement au chef-lieu, sommes pénalisés sur tout les plans. Financièrement, puisque le tarif du trajet a presque doublé ; sur un autre plan, les détours engendrés par les correspondances pour rejoindre la ville nous font perdre une bonne demi-heure ; ceci, en plus des multiples désagréments engendrés», analyse un autre usager, cadre dans une entreprise domicilié aux bâtiments bleus.
Rachida Selmani