C’est l’un des collèges à inaugurer en ce début d’année scolaire. Il a été annoncé par les responsables de la direction de l’éducation nationale de Tizi-Ouzou au même titre que celui de la commune d’Abi Youcef. Il s’agit de celui d’Aït Yahia Moussa. C’est un collège de type base 5. Il viendra en remplacement du CEM Frères Oudni du chef-lieu. Cet établissement s’est retrouvé avec le temps vétuste, car, rappelons-le, il n’était qu’une école primaire qui a subi des extensions au fil du temps. «Depuis, maintenant plus de trente-quatre ans, cet établissement ne bénéficiait que des transformations. Et jusqu’au jour d’aujourd’hui, il ne répond pas aux normes exigées pour la création d’un collège. D’ailleurs, même pour les séances d’éducation physique, les élèves, accompagnés par leur professeur, font plus de deux kilomètres à pied pour arriver au stade Mechi Amar avec tous les dangers encourus, car ils empruntent les accotements de la RN 25», nous relatera un ancien élu, se rappelant les conditions de la création de ce CEM. Alors que durant toute la période de l’indépendance jusqu’au début des années 80, les petits collégiens de cette commune rurale devaient rejoindre l’internat au CEM Krim Rabah de Draâ El-Mizan. C’est dimanche prochain que, ce nouveau collège, flambant neuf avec les commodités nécessaires, sera officiellement occupé par les élèves du CEM Frères Oudni. «Il ne reste plus que la mise en place du mobilier. Sinon, tout est fin prêt», nous répondra M. Said Bougheda, en sa qualité de maire. Il se réjouit d’ailleurs du saut fait pas cette commune rurale en matière d’infrastructures scolaires. «Je peux vous dire que notre municipalité est la mieux dotée en écoles sur le territoire de la wilaya. Dans chaque village, pour ne pas dire dans chaque hameau, il y a une école primaire. Parfois, le taux d’occupation dans les salles de cours ne dépasse pas dix élèves. Nous avons seize écoles dont quinze sont dotées de cantine scolaire en attendant de trouver la solution pour l’école d’Iâzavène mise en service, en mars dernier. Dans chaque grand village, il y a un CEM. Au total, nous avons quatre: à Tafoughalt, à Iâllalen, à Tachtiouine et celui qui va ouvrir. En plus de cela, nous avons aussi notre lycée», enchaînera notre interlocuteur. Pour le CEM Frères Oudni qui sera désaffecté dès la semaine prochaine, on croit savoir que des démarches seront faites pour son transfert au ministère de la formation professionnelle pour la création d’une annexe et rapprocher ainsi, la formation des jeunes de la région.
Amar Ouramdane