500 points de vente informels en attente de régulation à Alger

Partager

Le porte-parole de l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar, a fait état de pas moins de 500 points de vente illicites qui ne sont pas encore régularisés à Alger.

En dépit des campagnes de sensibilisation, menées par les autorités publiques, les points de vente informels ne cessent d’envahir les ruelles, notamment durant le mois du Ramadhan. Les vendeurs informels étalent leurs marchandises un peu partout dans la capitale, notamment sur les trottoirs. Les habits, les fruits et légumes ainsi que d’autres produits alimentaires, notamment le pain, sont toujours vendus d’une manière illicite, « mettant en péril la santé des citoyens », a regretté M. Boulenouar. Ce dernier n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme quant à la circulation des produits alimentaires avariés dans les marchés informels. D’après le même responsable, les points de vente informels sont de retour même dans les autres grandes villes, notamment à l’occasion de ce mois de carême. « Pas moins de 300 points de vente illicites ont refait surface au niveau national, depuis le début de la campagne d’éradication du commerce informel », a souligné M. Boulenouar. De ce fait, le porte-parole de l’UGCAA appelle pour la mise en place d’autres marchés de proximité afin de faire face à ce phénomène qui gangrène l’économie nationale. « Il existe actuellement un déficit de 1 000 marchés de proximité au niveau national », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’« il faut accélérer les travaux de construction des marchés pour régulariser la situation de tous les commerçants informels ». Il appelle également à l’exploitation des anciennes galeries, ainsi que les locaux qui sont fermés. Il est utile de souligner que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, ainsi que celui du Commerce ont lancé en 2012, une opération d’éradication des points de vente illicites au niveau national.    

 Samira Saïdj

Partager