Tout en appelant la tutelle au dialogue / Le Satef renaît par une plateforme de revendications

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Le syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la formation (Satef) a déploré le fait que plusieurs revendications socio-professionnelles ne sont jusqu’à l’heure actuelle pas prises en charge. Néanmoins, cet organisme syndical salue les efforts consentis par l’Etat et a salué le respect des engagements pris par le ministère de l’Education nationale quant à la régularisation des rappels des travailleurs en cette rentrée scolaire et fête de l’Aïd El Fitr. Pour cette entité syndicale, beaucoup reste à faire dans le volet concernant le dossier des œuvres sociales et la retraite. Il a, à cet effet, proposé à ce que l’Etat doit avec l’argent des œuvres sociales, créer des centres de repos pour les enseignants dans chaque wilaya, et dans chaque région. “Le dialogue social reste et restera le seul moyen moderne et civilisé pour régler les différents problèmes qui prévaut au sein de ce secteur», peut-on lire dans le communiqué parvenu hier, à notre rédaction. “Nous tenons à rappeler que le droit de grève est un droit constitutionnel mais en abuser est aussi un crime, trop de grèves tuent la grève», poursuit encore le communiqué. Par ailleurs, le Satef déplore le fait qu’en cette rentrée scolaire 2010-2011, des établissements souffrent toujours du déficit en enseignants et encadrement. Pour ce qui est du dossier de la médecine du travail, ce syndicat dira que “ce dossier doit être une priorité pour apaiser un tant soit peu la détresse dans laquelle vivent les enseignants et les soulager de leur stress”. Cette organisation syndicale a regretté le fait que des enseignants dans certaines wilayas, attendent leurs rappels d’échelons, d’allocations familiales, des prime de scolarité et autres depuis plus de cinq années. “D’autres par contre, attendent la régularisation de leurs retenues à tort mais en vain et cela est dû à l’incompétence de certains agents du service de paie», ajoute le communiqué. Sur un autre registre, ce syndicat fera savoir que “malgré la disponibilité de moyens dont dispose l’Algérie, certains établissements scolaires manquent de clôture, de stades, d’eau potable, de cantines adéquates, de salles d’informatique et même de chaises”.

“Où va l’argent alloué par l’Etat à l’éducation ?», s’est-t-il interrogé.

L. O.

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