Houda Feraoun souligne une «volonté politique»

Partager

«L’installation d’une commission chargée de plancher sur les méthodes à adopter pour accélérer à l’introduction de la numérisation dans les différents secteurs d’activité est certainement un signe fort de la volonté politique».

C’est ce qu’a affirmé, hier, la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imen Feraoun, lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Selon la ministre, cette commission constitue un cadre de concertation et de suivi chargé de s’assurer que chaque département impliqué allait pleinement s’investir dans ce projet de numérisation.

«Tout le monde doit s’y mettre sinon ça ne fonctionnera pas. On ne peut pas numériser chaque département tout seul. Il faut que ça soit un travail coordonné», a insisté Mme Feraoun. La numérisation de l’ensemble des services une fois menée à son terme devrait permettre, a-t-elle soutenu, «au titulaire d’un seul identifiant d’accéder à l’ensemble des services publics sans difficulté».

Par ailleurs, la ministre a fait état de «294 milliards de DA qui ont été investis sur les quatre dernières années, en équipements au niveau de toutes les filiales du Groupe Télécom Algérie (Algérie Télécom, Mobilis et Algérie Télécom Satellite)». Selon Mme Feraoun, l’objectif de ces investissements effectués sur fonds propres «est de satisfaire la demande en bande passante de plus en plus croissante». «Les investissements sont optimisés au mieux pour arriver à satisfaire la demande de la meilleure façon possible», a-t-elle lancé.

Dans ce sillage, la ministre a fait savoir qu’ «en 2019, il est prévu pas moins de 184 milliards de dinars d’investissements techniques», précisant que ce chiffre ne concerne pas le déploiement dans les zones enclavées qui sera supporté, cette année, par le service universel. D’autre part, la même responsable a exclu la possibilité portant sur l’ouverture du capital du Groupe Télécom Algérie, estimant que ce Groupe «fonctionne très bien, notamment avec la fusion de toutes ses filiales dans une seule entité». «L’État doit disposer de son outil public (Groupe Télécom Algérie) pour faire face à tous les aléas, les télécommunications étant l’avenir de l’économie nationale», a-t-elle dit.

Samira Saïdj

Partager