Les explications du Groupe Serport

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La grève illimitée, enclenchée par les travailleurs de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), depuis mercredi dernier. «Nous sommes en grève illimitée depuis cinq jours pour réclamer la réhabilitation dans son poste de notre ex-DG Benmhidi. Il a été démis de ses fonctions d’une manière arbitraire et injustifiée. Aussi, il a été accusé à tort de mauvaise gestion et de faute grave mais sans aucun fondement», a indiqué un représentant des travailleurs grévistes de l’Entreprise. Pour rappel, M. Benmhidi, placé à la tête de l’EPB en juin 2018, a été limogé par le conseil d’administration de l’entreprise de son poste, mardi dernier, puis remplacé, le même jour, par Kasmi Halim, ancien directeur de la gare maritime de Béjaïa.

Quant à la direction générale du Groupe Serport, dont dépend l’Entreprise portuaire de Béjaïa, elle a affirmé dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, avoir constaté des «anomalies et des faits graves dans la gestion» de M. Benmhidi, d’où la décision de son limogeage. «Après avoir constaté et enregistré des anomalies et des faits graves dans la gestion des affaires de l’entreprise, le conseil d’administration a décidé de mettre fin aux fonctions de Réda Benmhidi, en sa qualité de DG», lit-on dans le document du Groupe Serport présidé par Achour Djelloul, ex-DG de l’EPB de Béjaïa. A noter que ce mouvement de grève a paralysé les activités du port de Béjaïa et risque de porter un coup dur à l’économie aussi bien locale que nationale, s’il continue à s’inscrire dans la durée.

L. S.

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